L’augmentation des niveaux de glutathion dans l’organisme augmente la capacité du système immunitaire à éliminer les infections virales et bactériennes. De nombreuses études l’ont prouvé dans le cas d’infections de divers types, notamment : l’hépatite B, le VIH/SIDA, la salmonellose, entre autres.
Voici des extraits de 2 articles dans lesquels des études ont été menées pour déterminer l’impact de l’augmentation des taux de glutathion chez les patients atteints de grippe.
Inhibition de la grippe par le glutathion.
Cai J, Chen Y, Furukawa S, Compans RW, Jones DP [Free Radic Biol Med 2003 ; 1er avril 34 : 928-936]
L’infection par le virus à ARN induit un stress oxydatif dans les cellules. Les preuves montrent que le facteur Redox (Réduction-Oxydation) joue un rôle très important dans la réplication du virus et dans sa capacité infectieuse. Dans cette étude, des expériences ont été réalisées pour déterminer si le glutathion bloque l’infection des cellules canines Madin-Darby en culture et des petites cellules épithéliales humaines. Le glutathion a inhibé la multiplication du virus. Chez la souris, l’inclusion de glutathion dans l’eau a diminué la présence de virus dans les poumons et la trachée, après une inoculation nasale du virus grippal A/X-31.
Ces résultats suggèrent que le glutathion a un effet ANTI-GRIPPE à la fois In Vitro et in Vivo. Le stress oxydatif ou tout autre facteur diminuant les niveaux de glutathion dans les voies nasales, buccales ou supérieures peut être un facteur important dans le développement d’une infection virale.
Atténuation des symptômes de la grippe et amélioration de l’immunité cellulaire via les précurseurs du glutathion.
De Flora S, Grassi C, Carati E. [Eur Respir J. 1997 Jul; 10:1535-1541]
Le but de la présente étude était d’évaluer l’effet d’un traitement à long terme avec des précurseurs du glutathion sur les épisodes grippaux. Au total, 262 sujets des deux sexes (78 % âgés de plus de 65 ans et 65 % souffrant de maladies dégénératives non respiratoires) ont été recrutés au hasard dans cette étude en double aveugle impliquant 20 villes italiennes. Ils ont reçu au hasard des précurseurs du glutathion ou un placebo. Le traitement a entraîné une diminution des épisodes grippaux, de leur gravité et de leur durée. Tous les symptômes systémiques et locaux étaient significativement réduits dans le groupe précurseur du glutathion. L’administration de précurseurs du glutathion pendant l’hiver semble permettre d’atténuer de nombreux épisodes grippaux, notamment chez les patients âgés. Ces précurseurs n’empêchent pas à 100 % l’infection par le virus A/H1N1 mais ils réduisent considérablement l’incidence des patients hospitalisés car l’organisme peut plus facilement combattre l’infection.