De nombreuses études ont montré une relation très étroite entre les niveaux de glutathion et la progression du VIH/SIDA. Ces études montrent que le VIH diminue les réserves de glutathion, provoquant un déclin du système immunitaire et donc une défaillance de l’organisme induite par une perte d’antioxydant de l’organisme. système. Il a été prouvé qu’augmenter les niveaux de glutathion dans l’organisme aide non seulement les patients séropositifs à améliorer leur état de santé général, mais inhibe également la réplication du VIH et réduit le nombre de virus dans le sang. L’utilisation des précurseurs du glutathion chez les patients atteints du VIH/SIDA est bien documentée et étudiée, et est soutenue par de multiples associations de lutte contre cette maladie.
Vous trouverez ci-dessous quelques-unes des études reliant les niveaux de glutathion à la progression de cette maladie. Ceux-ci ont été obtenus auprès de la Bibliothèque médicale nationale des États-Unis et leurs références sont présentées ci-dessous.
1) Quantification du glutathion et de la cystéine réduits chez les patients atteints du virus de l’immunodéficience humaine
Auteurs : Sbrana E, Paladini A, Bramanti E, Spinetti MC, Raspi G.
Département de pathologie, branche médicale de l’Université du Texas, 1104 Keiller Building, 301 University Boulevard, Galveston, Texas.
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Résumé:
La charge virale sanguine (CL) et le nombre de cellules CD4 sont utilisés en clinique pour l’initiation du traitement des patients infectés par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), car des études cliniques antérieures ont montré une prévalence marquée du développement du syndrome d’immunodéficience acquise ( SIDA) chez les individus séropositifs ayant une charge virale supérieure à 30 000 copies/ml.
De nombreuses études ont montré qu’une carence réduite en glutathion et en cystéine joue un rôle très important dans l’infection. Nous avons développé des tests basés sur l’électrophorèse de zone capillaire et les avons utilisés pour étudier la relation entre les niveaux de thiol intracellulaires et plasmatiques et la virémie plasmatique du VIH-1. Des échantillons de sang provenant de volontaires sains et de patients séropositifs sous différents régimes antirétroviraux ont été analysés dans le cadre de l’étude.
Des niveaux réduits de cystéine et de glutathion se sont avérés associés à la progression de la maladie. En effet, les niveaux de glutathion et de cystéine diminuent avec l’augmentation de la charge virale.
2) Métabolisme inapproprié du glutathion et diminution des niveaux d’antioxydants chez les patients infectés par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) pendant un traitement antirétroviral, effets immunomodulateurs potentiels des antioxydants.
Auteurs : Aukrust P, Müller F, Svardal AM, Ueland T, Berge RK, Frøland SS.
Section d’immunologie clinique et de maladies infectieuses, Département médical, Rikshospitalet, N-0027 Oslo, Norvège.
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Résumé:
Le stress oxydatif a été impliqué dans la pathogenèse de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine. Nous avons examiné l’effet d’un traitement antirétroviral hautement actif (HAART) sur les taux plasmatiques de plusieurs antioxydants et les taux de glutathion dans les lymphocytes T CD4+, chez 20 patients infectés par le VIH.
Le HAART s’est accompagné d’une amélioration des taux de glutathion et d’une augmentation des taux de vitamines antioxydantes, sans normalisation. La supplémentation en précurseurs du glutathion in vitro augmente la prolifération des lymphocytes T et supprime la libération spontanée de nécrose tumorale dans les cellules mononucléées chez les patients sous HAART.
Nos résultats suggèrent qu’une intervention thérapeutique visant à normaliser le glutathion et les antioxydants pourrait être utile chez les patients atteints du VIH, en plus du traitement HAART.
Isolat de protéine de lactosérum et VIH
De nombreuses études ont montré que l’utilisation d’isolats de protéines de lactosérum comme précurseur du glutathion chez les patients atteints du VIH/SIDA est très utile pour améliorer considérablement leur état de santé. L’isolat de protéine de lactosérum bénéficie du soutien du prix Nobel de médecine, découvreur du VIH, Luc Montagnier, et a été présenté lors de plusieurs forums mondiaux de lutte contre le sida.