Depuis l’émergence de la maladie à coronavirus (COVID-19), le nombre de décès augmente chaque jour. De nombreux facteurs de risque sont associés à un taux de mortalité élevé lié au COVID-19. L’établissement d’une voie commune entre ces facteurs de risque pourrait améliorer notre compréhension de la gravité et de la mortalité du COVID-19. Cette revue vise à établir cette voie commune et son effet possible sur la mortalité due au COVID-19.
La présente revue a été réalisée en cinq étapes consécutives basées sur la détermination des facteurs de risque de mortalité due au COVID-19 et en essayant de trouver un chemin commun entre eux sur la base de la littérature disponible. Cela a été suivi par la proposition d’un mécanisme expliquant comment cette voie commune pourrait augmenter la mortalité. Enfin, son rôle potentiel dans la gestion du COVID-19 a été proposé.
Résultats.
Cette revue a identifié cette voie commune comme étant une base faible de niveaux réduits de glutathion (c’est-à-dire de GSH). En particulier, cette revue a fourni une discussion approfondie sur la physiopathologie par laquelle le COVID-19 entraîne une déplétion du GSH, des lésions tissulaires et un syndrome de détresse respiratoire aiguë. En outre, la revue actuelle a démontré comment l’épuisement du GSH pourrait entraîner une défaillance du système immunitaire et rendre les organes terminaux vulnérables aux dommages causés par le stress oxydatif.
Conclusions.
Cette étude préclinique montre que la déplétion du GSH pourrait jouer un rôle central dans la mortalité et la physiopathologie du COVID-19. Par conséquent, augmenter le niveau de GSH dans les tissus peut diminuer les taux de gravité et de mortalité du COVID-19.