De nouvelles études révèlent qu’il existe une corrélation entre de faibles niveaux de glutathion dans le plasma et la gravité du lupus érythémateux systémique (LED). Cette publication peut être consultée dans sa langue originale dans la Bibliothèque nationale de médecine des États-Unis ici.
Vous trouverez ci-dessous la traduction du résumé de cette étude.
Corrélation des niveaux de peroxydation lipidique et de glutathion avec la gravité du lupus érythémateux : une étude pilote monocentrique.
Auteurs : Tewthanom K, Janwityanuchit S, Totemchockchyakarn K, Panomvana D.
Département de pharmacie clinique, Faculté des sciences pharmaceutiques, Université Chulalongkorn, Bangkok, Thaïlande.
BUT
Le lupus érythémateux systémique (LED) est une maladie auto-immune chronique multifactorielle d’étiologie non identifiée. Le déséquilibre de l’état oxydatif est une cause possible de la maladie. Le malondialdéide plasmatique et le glutathion ont été utilisés pour déterminer l’état oxydatif. Ces 2 paramètres ont été examinés en fonction de la gravité du LED.
MÉTHODES
Nous avons déterminé s’il existe une association entre le malondialdéhyde plasmatique et le taux sanguin de glutathion avec la gravité du lupus. Quarante-quatre patients (2 hommes et 42 femmes) et vingt individus en bonne santé (3 hommes et 17 femmes) ont participé à cette étude. Les participants atteints de lupus ont été classés selon la gravité de la maladie (faible, modérée ou sévère). Les taux plasmatiques de malondialdéhyde et de glutathion ont été mesurés. La corrélation entre ces niveaux et la gravité du lupus a été mesurée.
RÉSULTATS
Les taux plasmatiques de malondialdéhyde avec une sévérité du lupus (faible, modérée et sévère) n’étaient pas significativement différents de ceux du groupe témoin.
Les niveaux de glutathion étaient significativement faibles dans les cas de lupus modéré et sévère par rapport au groupe témoin. De plus, une corrélation significative entre le glutathion plasmatique et la gravité du lupus a été trouvée.
CONCLUSION
Il existe une corrélation significative entre les faibles taux plasmatiques de glutathion et la gravité du lupus et pourrait constituer une porte d’entrée importante pour le traitement du lupus à l’avenir.
