L’augmentation du glutathion a des effets positifs sur la schizophrénie

Nouvelles études publiées dans la US National Bookstore. soutiennent le fait que l’utilisation de précurseurs du glutathion aide à moduler la synchronisation EEG (électroencéphalogramme) chez les patients atteints de schizophrénie.

L’article original peut être trouvé ici.

Vous trouverez ci-dessous le résumé traduit de cette publication.

Le précurseur du glutathion, la N-acétyl-cystéine, module la synchronisation EEG dans la schizophrénie : un essai randomisé, en double aveugle, contrôlé par placebo.
Auteurs : Carmeli C, Knyazeva MG, Cuénod M, Do KQ.
Centre de neurosciences psychiatriques du Département de psychiatrie, Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), Université de Lausanne, Lausanne, Suisse.

Résumé

Une dérégulation du glutathion (GSH) aux niveaux génétique, protéique et fonctionnel a été observée chez des patients atteints de schizophrénie. Parallèlement à ces anomalies du glutathion, une dérégulation redox (oxydation) se produit, qui joue un rôle essentiel dans la modification de la connectivité et de la synchronisation neuronale, ce qui peut provoquer les symptômes de la schizophrénie.

Pour déterminer si l’augmentation des niveaux de glutathion modulait la synchronisation EEG, un précurseur du glutathion a été administré aux patients dans le cadre d’un protocole randomisé en double aveugle pendant 60 jours, suivi d’un placebo pendant 60 jours supplémentaires (ou vice versa).

La topographie complète de la tête a été analysée. Dans cette étude, le traitement avec le précurseur du glutathion a considérablement augmenté la synchronisation par rapport au placebo sur les régions du cerveau.

Ces changements ont été formidables au niveau du groupe et au niveau individuel. Ainsi, ces changements induits par le glutathion dans la synchronisation EEG pourraient précéder une amélioration médicalement détectable, soulignant son utilité en tant que biomarqueur de l’efficacité du traitement.

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