Chercheurs du S.M.S Medical College. En Inde, ils ont découvert que le stress oxydatif (oxydation cellulaire) est beaucoup plus important chez les personnes obèses et que ce même stress oxydatif peut entraîner des problèmes métaboliques qui ne leur permettent pas de perdre du poids.
Les personnes souffrant d’obésité et d’adiposité abdominale courent un risque plus élevé de résistance à l’insuline (ce qui rend plus difficile la perte de poids) et de diabète. Cette étude a été conçue pour étudier la relation entre l’obésité et le stress oxydatif et le rôle de l’adiposité abdominale dans l’obésité induite par le stress oxydatif.
Au total, 150 personnes (120 hommes et 30 femmes), âgées de 17 à 26 ans, ont été étudiées. Des mesures telles que l’indice de masse corporelle et le rapport taille-hanche ont été prises pour mesurer l’obésité généralisée et l’adiposité abdominale. Divers tests liés au glucose et aux lipides ont été réalisés.
Il a été constaté que le stress oxydatif augmentait à mesure que l’indice de masse corporelle augmentait, avec une augmentation substantielle du nombre de sujets obèses par rapport à ceux de poids normal.
Les sujets obèses présentaient une augmentation du stress oxydatif, qui augmente encore plus lorsque l’obésité est liée à l’adiposité abdominale et, de plus, l’augmentation du stress oxydatif est associée à un déficit en adiponécine, une hormone produite exclusivement par le tissu adipeux. Contrairement aux autres adipocytokines connues, ses niveaux diminuent dans les états associés à la résistance à l’insuline, au diabète de type 2 et au syndrome métabolique. Un rôle antidiabétique, anti-inflammatoire et antiathérogène a été attribué à cette protéine.
Le stress oxydatif peut être considérablement réduit en améliorant le système antioxydant de l’organisme ; cela se fait efficacement en augmentant les niveaux de glutathion intracellulaire grâce à des précurseurs.