Les anomalies du gène du glutathion entraînent de mauvais résultats dans le traitement du COVID-19

Le stress oxydatif est associé à la pathogenèse de plusieurs maladies multifactorielles. Chez l’humain, de nombreuses familles de gènes sont impliquées dans la détoxification cellulaire avec un haut niveau de polymorphismes génétiques. Les membres de la superfamille des glutathion S-transférase (GST) sont impliqués dans la catalyse des réactions de conjugaison d’intermédiaires réactifs de composés électrophiles avec le glutathion cytosolique. La glutathion S-transférase T1 (GSTT1, MIM : 600436) et M1 (GSTM1, MIM : 138350) appartiennent respectivement aux classes mu et thêta. Les deux gènes présentent un polymorphisme de délétion, allèle nul. L’homozygotie pour les allèles nuls, c’est-à-dire les génotypes nuls, se traduit par l’absence de l’activité enzymatique correspondante.

CONCLUSION

Les présents résultats suggèrent que le génotype nul GSTT1 peut être considéré comme un prédicteur de la mortalité et de la létalité du COVID-19 dans la pandémie actuelle dans plusieurs pays. Il convient de noter que la présente étude présente certaines limites. Une étude écologique ne compare pas des personnes, mais de grands groupes de personnes, voire des pays, entre eux. Parce que les résultats peuvent être utilisés à mauvais escient pour une interprétation au niveau individuel, les conclusions de ces études sont sujettes à des erreurs. Il convient de préciser que de telles études permettent une première enquête sur l’état de santé et les besoins de la population. La présente étude, comme d’autres études utilisant un modèle similaire, doit être considérée comme un moyen de produire des hypothèses plutôt que de développer des informations définitives sur la nature des associations entre les facteurs prédits et les résultats pour la santé. Par conséquent, les corrélations mentionnées ci-dessus ne signifient pas une relation causale entre le polymorphisme GSTT1 et l’issue du COVID-19. Plusieurs études cas-témoins, de cohorte et expérimentales devraient être réalisées pour confirmer les présents résultats. Deuxièmement, en plus des facteurs de confusion potentiels mentionnés ci-dessus, il peut y avoir d’autres variables confusionnelles (telles que d’autres polymorphismes génétiques et certains contaminants environnementaux) qui devraient être prises en compte dans les études futures.

Source : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S000989812030245X?fbclid=IwAR07qbEp1W4Dbwv-oaTCEp-kNKzR3IbnPKqkkhlH_D619X37QjhaLVGvdZQ

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